Au début, le traitement médical : Les médecins et rhumatologues proposent des traitements (antalgiques, AINS, infiltration) qui visent dans un premier temps à ralentir l’évolution de l’arthrose. Ces différents traitements ont habituellement une efficacité limitée dans le temps.
Le traitement chirurgical est réalisé en ambulatoire, sous anesthésie loco-régionale et parfois anesthésie locale (bloc digital). Plusieurs solutions existent en fonction du stade.
- Emondage : ablation de nodule disgracieux (récidive souvent)
Dénervation articulaire : il s’agit de faire un abord chirurgical de cette articulation et de sectionner les rameaux nerveux à destinée articulaire. Ces rameaux véhiculant l’information douloureuse sont supprimés, les patients ressentent moins ou pas du tout la douleur. L’indolence obtenue à tendance à s’estomper dans le temps.
- Les prothèses de remplacement : ces implants sont destinés aux articulations d’inter phalangienne proximale (IPP), nous les réservons aux atteintes sévères douloureuses avec raideur importante.
2 types d’implants existent : les spacers en silicone et les prothèses de remplacement modulaire à glissement combinant métal et polyéthylène.
Ces implants permettent en général d’obtenir un arc de mobilité de 60° sans douleur.
Le choix du type d’implant dépend de plusieurs paramètres. Cette question sera abordée par le Dr FAIVRE lors de votre consultation.
- Arthrodèse : cette intervention est réservée aux inter phalangiennes distales (IPD).
Cette intervention est traitée sur la fiche kyste mucoïde. La fusion des 2 phalanges fait appel soit à des broches qui sont laissées en place 6 à 8 semaines soit à une agrafe à mémoire de forme, dans ce cas le matériel est laissé en place. La position définitive, en légère flexion (15°) permet d’avoir à la fois un résultat esthétique satisfaisant et une fonction conservée et surtout d’obtenir une indolence complète.